les pays en voie de développement
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Chapitre 1 : Les aspects du développement
Ces pays contiennent 70% de la population mondiale avec seulement 13% de la
production mondiale.
Les pays riches fixent les prix et dirigent. Les PD provoquent l'industrialisation
et contrôlent la recherche de ces pays.
Ces pays ont connu une croissance démographique récente dûe
à une diminution de la mortalité après 1950 et à
de grandes campagnes de vaccination. La natalité est restée forte
dans certains pays à cause de l'ignorance ou pour des raisons culturelles.
Conséquences :
- population jeune
- faiblesse du % des actifs, chômage important, décalage entre
le développement de la population et le développement économique
- poussée des villes (dans l'espoir d'une vie meilleure), prolifération
des bidonvilles
NB : Ne pas oublier de nuancer : il y a de grandes disparités à
l'échelle de la planète et d'un Etat.
L'agriculture occupe 70% des actifs et l'industrialisation est naissante avec
des rendements faibles.
C'est un monde de la faim (sous-nutrition et malnutrition) et de la misère
(1/3 de la population est analphabète)
Certains pays veulent imiter l'occident mais n'ont en pas les moyens, ce qui
désarticule l'économie de ces pays.
Il existe plusieurs types d'économies :
- l'économie vivrière, destinée à faire fonctionner
les paysans locaux, c'est une agriculture de subsistance
- l'économie moderne (ou étrangère), symbolisée
par les multinationales : les produits fabriqués sur place par des travailleurs
sous-payés partent à l'étranger
- l'économe urbaine (ou nationale) mal ancrée dans les PVD : installation
d'usines polluantes ou de faible technicité.
Ces pays sont dépendants du reste du monde et connaissent des désordres
monétaires importants, l'inflation est souvent galopante. De plus, certains
pays sont rongés par la corruption. Il y a de nombreuses inégalités
:
- inégalités dans la répartition de revenus
- inégalités dans la répartition des terres
- inégalités au sein de la population urbaine : les quartiers
riches côtoient les bidonvilles
- inégalités dans le partage des fruits de la croissance
La plupart des PVD connaisssent des contraintes climatiques fortes (chaleur+humidité=maladie)
et des irrégularités climatiques.
Le problème c'est que les PVD ne sont pas capables de surmonter les handicaps
naturels.
La colonisation a constitué un véritable pillage des PVD.
Les PVD se dégradent car les déséquilibres demeurent :
ils doivent importer pour nourrir la population. Mais les PD sont très
vulnérables comme nous l'ont montré les deux crises pétrolières
de 1973 et 1979.
Le commerce extérieur des PVD est important : les pays du tiers-monde
échangent entre eux 40% de leur production manufacturière.
Des pays, comme les pays producteurs de pétrole (OPEP) se fédèrent.
Les PVD ont des impératifs :
- juguler la croissance démographique
- financer les mutations économiques
- assimiler les technologies
Chapitre 2 : Le Brésil
Ce pays est devenu indépendant en 1822. Il a connu un régime difficile
au cours de ces dernières années et est maintenant sous un régime
présidentiel.
C'est un pays immense : 8.5 Mkm² constitué de 23 Etats. Beaucoup
de terres restent à conquérir et les ressources sont considérables.
Le plus grand fleuve du monde, l'Amazone traverse le Brésil.
Grande variété des sols : monde tropical avec des cultures tropicales,
tempérées. Seul le Nord-Est est aride.
Grandes richesses minière : le Brésil possède la plus grande
réserve de fer du monde.
La population est nombreuse (+150 Mhab) et diverse (creuset : indiens). L'accroissement
est rapide.
La pyramide des âges a la forme d'un triangle : la population est jeune.
L'héritage colonial est encore visible (chercheurs d'or, grandes plantations).
L'industrialisation a été tardive et arrive aujourd'hui à
produire des biens pour l'exportation. Le décollage de l'économie
s'est opéré au milieu du 20ème siècle.
Les 3 piliers de l'économie sont :
- les investissements de l'Etat dans des ecteurs clés : énergei,
transports, mines
- les investissements étrangers (automobile, chimie, construction)
- l'importance du capital brésilien
Le revenu national a été multiplié par 3 en 20 ans. La
production atteint le 10ème rang mondial.
La balance commerciale est excédentaire.
C'est un des premiers pays agricoles du monde (production d'engrais, de semences,
de matériel, révolution verte).
L'industrie est florissante (25% de la population active) et de nombreuses industries
se classent parmi les 1ères mondiales : construction navale, extraction
de bauxite.
Malheureusement, la croissance s'est faite au prix d'une dette considérable
: ce pays dépend des grandes puissances. Ces dettes résultent
de projets grandioses (barrage d'Itaipu).
Très souvent, les cultures sont réalisés pour l'exportation.
De nombreuses inégalités sociales demeurent : 2/3 de la population
vit dans la pauvreté et la misère. Les gens pauvres s'en vont
vers la ville : l'exode rural est important et les bidonvilles aussi.
Le Brésil présente de grandes inégalités régionales
: il y a une région motrice constitué par le triangle Sao Paulo,
Rio de Janeiro, Belo-horizonte.
Le Nordeste fait partie des régions marginales. La capitale politique
du pays est Brasilia et la capitale économique Rio de Janeiro.
Priorités :
- modernisation du système de production
- poursuite des réformes agraires
- meilleure gestion de l'espace
Chapitre 3 : La Côte-d'Ivoire
La Côte-d'Ivoire a beaucoup de ressources et possède un milieu
favorable.
Sa superficie est de 322000 km². C'est un monde tropical en Afrique occidentale.
C'est une ancienne colonie française devenue souveraine en 1960 (pacifiquement).
La Côte-d'Ivoire possède des atouts :
- front d'eau dans la partie sud, ouverture sur le golfe de Guinée
- importance de l'exploitation du pétrole off-shore
- grande forêt
- stabilité politique
- main d'oeuvre étrangère
- système libéral
- coopération avec les pays occidentaux comme la France et l'union européenne
- culture variée : manioc, igname, patate douce, riz, café, cacao,
ananas, bananes
et des handicaps :
- mousson en été
- pas d'élevage
La région nord a une longue saison sèche, c'est la savane et les
cultures sont isolées (mil, sorgho, coton, canne à sucre).
L'agriculture commerciale demeurent le pilier de la croissance économique
(70 % de la population active).
Les exportations de cacao et de café constituent l'or vert.
La zone forestière est traversée par des zones de palmiers et
hévéas (caoutchouc).
Les cultures vivirères sont insuffisantes.
La population est de 13 Mhab. La densité moyenne est de 40 hab/km².
La natalité est forte et la mortalité limitée.
La population est jeune et possède un caractère pluriéthnique
fort avec des peuples dominants (peuple baoulé).
Le président, Houphoët-Boigny est responsable du développement
de la capitale, Yamoussoukro.
La capitale économique est Abidjan. La Côte-d'Ivoire a connu un
développement particulier :
- industrialisation rapide, présence de grands multinationales (Renault)
- amélioration des infrastructures (réseau, énergie)
- valorisation des productions locales (îlots de coton, industrie légère)
Entre 1960 et 1980, la croissance et le développement ont augmenté.
Mais les progrès restent limités et le pays demeure pauvre. La
mortalité infantile reste élevée. La scolarisation est
insuffisante.
La dépendance économique et culturelle s'accroît.
L'effondrement du cours du café ou du cacao peut avoir des conséquences
dramatiques : le pays producteur ne fixe pas les prix.
Des projets grandioses ont eu des coûts considérables.
De plus, depuis la chute du président, la Côte-d'Ivoire connaît
des problèmes.