LA FRANCE DANS LA GUERRE

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1) L’armistice et ses conséquences :

A) La France occupée :

Le 22 juin 1940 est signé l’armistice Franco-Allemande à Rethondes. L’article 2 de cet armistice instaure une ligne de démarquation qui sépare la France en 2 zones de superficie inégale. Les armées Allemandes auraient pue poursuivre la conquête vers le sud. Hitler était favorable à une occupation totale ( MEINKAMPF : « la France est l’ennemi éternel »). Le haut commandement de la WEHRMACHT (armée Allemande) avait pensé dans un projet d’armistice à occuper toute la France. L’avance des blindés Allemand avait souvent dépassé les flaux de réfugiés et les soldats en débacle.
Pourquoi ne pas avoir envahi ? Pour régler le problème anglais : les Allemands devaient en priorité occuper le littoral Atlantique et celui de la Manche, c'est-à-dire controler les ports et se prémunir d’un éventuel débarquement. En acceptant l’installation d’un gouvernement à Vichy, Hitler évitait le risque de la constitution d’un gouvernement en exil et disposait d’un interlocuteur manipulable. Une conclusion rapide n’avait qu’un avantage : la neutralisation de la flotte et de l’armée coloniale. La ligne de démarquation allait être un instrument de chantage et un moyen de pression pour l’Allemagne nazie. La ligne de démarquation n’avait qu’un caractère militaire puisque l’article 17 du traité interdisait au gouvernement français d’effectuer des transfert de marchandise et de biens de la zone occupé à la zone libre : c’était aussi une limite économique. La zone occupée était plus riche en matières premières et en moyen de production. D’autres lignes de démarquation délimitaient des zones sous tutelle Allemande. L’armistice, c’est aussi une tentative pour régler le sort des prisonniers de guerre. La France subit de fortes restrictions économiques (matières premiéres, indemnités de guerre…

B) Un nouveau régime : VICHY :

Vers mi-juin 1940, le gouvernement français, dirigé par Paul Reynaud est réfugié à Bordeaux. La classe politique s’interroge sur les conséquences à tirer sur l’armée française. Certains pensent qu’il faut poursuivre la guerre, s’il le faut en Afrique Fançaise du Nord (A.F.N.) et ainsi Pierre Mendes France va au maroc, De Gaulle en Angleterre… D’autres pensent qu’il faut négocier la fin des hostilités avec l’Allemagne. La question divise les politiques et les militaires. Paul Reynaud démissionne et est remplacé par Pétain le 17 juin 1940 qui demande l’armistice. Hitler a tenu à ce qu’il soit signé à Rethondes dans le wagon même où avait été signé celui imposé à l’Allemagne en 1918. Bordeaux, où pétain succède à Reynaud est situé dans la zone occupée. Cette zone étant définie par l’armistice, le nouveau gouvernement gagne la zone libre. Le 1er juillet 1940, il s’installe à Vichy qui devient la capitale française de Pétain. Les parlementaires, poussés par Laval accordent les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940. C’EST LA FIN DE LA 3ème REPUBLIQUE.
Le pouvoir de Pétain est alors total. Il cumule les fonctions de chef de l’état et de chef du gouvernement, il contrôle les 3 pouvoirs. Sur 666 votants 569 députés ont votés pour cela, 80 contres et 17 se sont abstenus. Tous les partis politiques sont présent dans ce nouveau gouvernement.
Ce ralliement est la conséquence :
· Des craintes des conséquences de l’occupation,
· Des craintes d’un désordre politique (communisme)
· Des arrières pensées de certains parllementaires (ambition, places à prendre)
Les responsables politiques fuient leurs responsabilités et laisse Pétain assumer la défaite.